Coopération universitaire avec le Maroc



L’objectif est de créer un cadre de partenariat...
 
Le Ministre de l’Enseignement supérieur, Octave Nicoué Broohm, et son homologue marocain, Lahcen Daoudi, ont signé à Rabat un accord de coopération dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. 
A l’invitation du ministre marocain de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres, une délégation du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche du Togo, conduite par le Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche Octave Nicoué BROOHM, ainsi que le président du Conseil des Etablissements Privés d’Enseignement Supérieur (CEPES), représentant les universités privées du Togo, a effectué une visite de travail au Maroc du 4 au 9 septembre 2016.
 
L’objectif est de permettre à la délégation de visiter un certain nombre d’Ecoles et institutions publiques et privées d’enseignement supérieur du Maroc, de s’inspirer du savoir-faire marocain, de nouer des contacts directs et de créer un cadre de partenariat entre ces institutions et celles du Togo, le Maroc étant très avancé dans la recherche de la qualité et de l’excellence à tous les niveaux et s’étant engagé dans une politique d’ouverture vers les pays africains, notamment ceux d’Afrique subsaharienne.
Dans tous les établissements visités, la délégation togolaise a pu toucher du doigt la réalité du niveau de développement du Maroc en matière d’enseignement supérieur et de recherche. Elle a pu constater que, aussi bien les amphithéâtres, les salles de travaux pratiques queles laboratoires de recherche sont équipés de matériels modernes de pointe et que ces établissements disposent de ressources humaines hautement qualifiées.
 
L’entretien du Ministre avec le Directeur de l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI), au siège de cette institution incontournable dans la coopération entre le Maroc et le reste du monde, suivi de la réunion de travail présidée par les deux Ministres en présence des délégations marocaine et togolaise, au ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres du Maroc, a permis au Togo de voir son quota de bourses, initialement fixé à 30, passer à 50.
Par ailleurs, le Togo a réussi à obtenir la possibilité de placer ses étudiants dans les établissements publics marocains sur ses propres financements. La signature d’une déclaration d’intention a matérialisé cette rencontre. La déclaration est articulée en cinq points principaux, à savoir :
- la coopération en matière d’enseignement supérieur, de recherche et de transfert de technologie ;
- la mobilité des enseignants et des étudiants des universités des deux pays ;
- la participation des enseignants-chercheurs à des conférences, colloques et séminaires organisés dans chacun des deux pays ;
-la mise au service de la partie togolaise de l’expertise marocaine en matière de réforme pédagogique et de mise en place du système LMD ;
- la mise en place de réseaux conjoints de recherche.
 
Tous ces points pourraient être repris lors des prochains travaux de la commission mixte Togo-Maroc.
Le Togo a également bénéficié, de certaines institutions privées, des bourses d’études et la garantie de pouvoir inscrire des étudiants togolais à la charge de l’Etat togolais.
 
Une audience a été accordée aux étudiants Togolais du Maroc, représentés par le bureau de la Coordination des Etudiants et Stagiaires Togolais au Maroc (CESTOM) qui a tenu à rencontrer  le Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, afin de lui exposer de vive voix des doléances précédemment envoyées par courrier au Ministère.
 
Il convient de souligner que le Maroc abritera la prochaine réunion de la COP22 en novembre 2016. A cet effet, une invitation a été lancée aux universités publiques du Togo afin qu’elles y prennent part et qu’elles contribuent à la préparation de la déclaration de l’Afrique. A cette occasion, des visites ciblées des responsables universitaires togolais pourraient être effectuées dans des universités marocaines aux fins d‘échange de bonnes pratiques dans les domaines d’intérêt commun.
 
Aujourd’hui, le Maroc est un pays sûr, dans lequel les formations qui manquent au Togo, notamment dans les domaines jugés utiles au développement du pays, peuvent se dérouler car disposant d’équipements technologiques de pointe. Il s’agit de domaines tels que l’ingénierie informatique, la mécanique, l’automatisme, l’agro-industrie, la gestion des équipements bio médicaux, l’actuariat, la recherche de pointe dans des domaines comme les énergies renouvelables.